Il y a une nouvelle lettre, celle du conseil scientifique d’ATTAC.
Alors ?
Rien.
Édito de Dominique Plihon, le président du conseil scientifique : annonce solennelle et chaleureuse, il justifie cette lettre par leurs affaires internes et le débat scientifique. On aurait pu lire au contraire : un événement économique majeur s’approche qui démontre la justesse de nos vues, qui va entraîner beaucoup de malheurs, bouleverser tous les rapports de forces, totalement boucher ou au contraire ouvrir l’avenir et qui exige la mobilisation exceptionnelle de toutes nos forces, de toutes les forces. Non, rien.
Au sommaire, entre autres : La retenue à la source lance le débat fiscal ; Les médicaments génériques chez Wal-Mart ; Libre-échange, la panacée ? (une question idiote posée par Jacques Cossart, posée comme ça on n’ira pas loin – c’est un économiste ou un politicien, cet homme ?). Une bonne pétition de principe : Contre les politiques néolibérales : placer la lutte pour l’égalité au cœur du débat public. Un article de fond de Claude Serfati : Guerres et militarisme dans la mondialisation.
Presque toutes les bonnes questions sont là. Aveuglement total sur la conjoncture.
Découverte d’un Collectif LBO : L.B.O. : Que cache ce sigle ? Ils veulent renforcer le rapport de force des salariés contre le pouvoir des actionnaires. L’adversaire c’est la finance. Oui, pas seulement.
Et un collectif, ACDC, Les Autres Chiffres Du Chômage qui regroupe syndicats du service public de l’emploi, chercheurs, associations de chômeurs. Leur voix n’est pas entendue. Que faut-il faire ? Des procès aux journaux ? Ou nous-mêmes des journaux qui surpassent ceux des puissants... Une impuissance relative, la nôtre, dont je n’imagine pas qu’elle dure toujours.
Passage non retenu dans le chapitre « Si vous n’éprouvez pas ce sourire, faites-le en faux » de l’édition définitive de 2007. Ce chapitre comprend des notes prises les 7 et 10 février 2007.
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Journal de la crise de 2006, 2007, 2008, d’avant et d’après, effondrement jour après jour.
Publication intégrale de 2006 sur le site de Laurent Margantin, Œuvres ouvertes. Voir la présentation et le sommaire avec les liens directs vers les chapitres.
On trouve l’édition définitive de ce premier volume, 2006, chez publie/net (papier et numérique) ; la version papier se commande en librairie.<br
Quelques-unes de mes sources.
Un entretien à propos de ce Journal.