Vincent Wahl, auteur de Par où Or (ne) ment, sur Poezibao : « Ce petit miracle de livre » (...) « L’opposition entre le nous de la coopération, de l’ingéniosité, du partage des savoirs, du dialogue, et
le eux des accapareurs, des prédateurs indifférents est un des ressorts du poème, offert en alternative à la déploration, à la passivité : Il faut déposséder les possédants de tout/ leur reprendre les ressources qu’ils dilapident/ leur reprendre les décisions qu’ils prennent à notre place. » « La poésie du réel de Grisel montre son efficacité pour concentrer le temps, l’espace, pour donner une vision panoramique. La concision y ouvre à l’ampleur. L’empathie reste contenue, ce qui permet le recul. Il s’agit de maintenir ensemble l’émotion et la lucidité, la tristesse et la capacité de résistance. La forme épique est une manière de donner voix à la multitude, humaine, ou non, animée, ou non. » Cette étude a été également éditée, en belle mise en page, sur le Forum protestant.
Hugues Robert, librairie Charybde : « À son paroxysme de beauté et de pénétration, la poésie n’a pas son pareil pour saisir simultanément le cœur et l’intellect, et pour rendre ainsi pleinement intelligibles les enchevêtrements complexes de réalités... » Cet article a été repris par le site L’Autre quotidien sous le titre « Laurent Grisel envoie l’épopée des climats en version lutteur. Classe ! »
Jean-Paul Gavard-Perret, sur lelittéraire.com, le 10 mai 2021 : « une telle épopée d’ombres et de possible survie n’est pas une commode réorganisation du pessimisme : elle pousse les imaginaires à agir »
Ahmed Slama, l’auteur du beau et bouleversant Marche-frontière, sur le site d’analyses critiques litteralutte : « Subvertir le poème, subvertir l’épopée, écrire une œuvre émancipatrice et écologique, voici la gageure que réussit Laurent Grisel ».
Dominique Dussidour, revue remue.net, n° de novembre 2015, dans sa présentation de les Mundurukus (pages 11-18 de l’édition papier) : « Climats, épopée libre en vers, raconte l’histoire du monde où nous vivons avec océans, mouettes, coquillages, étoiles, charbon, glaciers, abeilles, ouragans, figuiers, où nous devrions vivre solidairement puisque ce monde compose avec nous comme les boucles d’un tricot, et si une maille file c’est tout l’ouvrage qui se défait. Climats retrace l’accélération de la destruction en cours et rappelle les luttes vives qui s’y opposent. »
Catherine Pomparat, dans le n° de décembre 2016 de la revue en ligne remue.net : « Sans en avoir l’autorité Climats a le pouvoir de renverser l’ordre des choses ».
Sylvie Durbec, une note de lecture conjointe sur Climats et sur Un Hymne à la paix (16 fois) dans le CCP (cahier critique de poésie) n° 32-4 : « nous sommes pris dans un flux où l’histoire et l’épopée se mêlent pour donner à entendre un chant singulier ».
Antoine Emaz, note de lecture sur le site Poezibao : « A chaque fois, l’évocation est documentée, développée lyriquement et scientifiquement, alimentée par des faits et chiffres précis, ce qui n’est pas fréquent en poésie. »
Georges Guillain, note de lecture sur le blogue du prix Les Découvreurs : « (...) un texte singulier, engagé, surprenant, dont la précision de la documentation, l’ouverture informée au réel ou plutôt à ses multiples composantes, n’altèrent pas l’impact. Ni le retentissement. »
Claude Vercey, note de lecture sur le blogue de la revue Décharge : « Poésie politique au final. Hymne insurrectionnel, de ceux qui précèdent l’action et l’accompagnent ».
Le n°296 (1er juillet 2016) de la revue en ligne Cerises, dans ses recommandations de lecture d’été : « Un défi poétique et anthropologique, qu’a relevé Laurent Grisel : scander l’épopée planétaire, rythmer cycles, évolution, crimes écologiques et luttes de peuple. (...) Loin des textes militants classiques qui, parfois, répétitifs, ne nous atteignent plus, mais ne se privant pas d’en emprunter les apports, cette création hors-norme est efficace parce que déroutante, faisant appel à l’intelligence sensible. »
Julien Coquelle-Roëhm, à propos d’une lecture-performance avec Élodie Barthélémy (performance) et Alain Alioune Agbo (guitare) le 8 juin 2016 à l’Art Studio Théâtre, sur la revue en ligne L’Insatiable : « on se retrouve soi-même, humain et conscient ».
Florent Toniello, auteur d’un recueil de poèmes écologiques et scientifiques, Flo[ts], sur son site accrostich.es : « Un ouvrage essentiel de ce qu’on appelle maintenant l’écopoésie ».
Lucien Wasselin, note de lecture sur le blogue de la revue Recours au poème : « Laurent Grisel ne se contente pas de dénoncer l’incurie et l’aveuglement des politiques, et leur malhonnêteté (...) »
Fabrice Thumerel, note de lecture sur Libr-critique : « Ces nombreux agencements répétitifs systématiques (ARS) confèrent au texte toute sa dimension tragique. »
Jean-Christophe Cavallin dans un article de la revue en ligne Diakritik : « ...le poète Laurent Grisel ose un jeu de mot : « Le monde est sensible ». Il faut rétablir la syllepse et sa logique profonde : « sensible », parce que « sans cible ». C’est une propitiation : le rêve d’un monde échappé aux doctrines utilitaristes qui considèrent la nature selon des moyens et des fins et ce qui reste de dieu comme un CEO très habile à atteindre ses objectifs. Retraité en valeur d’échange, le monde n’est plus sensible. Il ne jouit plus de lui-même : être ne lui suffit plus ».
Notes prises par Guillaume Vissac en cours de lecture : « On n’entre pas en poésie pour falsifier le chant des baleines. Ici, on entre en poésie pour changer le monde, et le chant des baleines participe avec nous. »
Aunryz donne des lectures lentes des Mundurukus : « peuple qui regarde les arbres » ; « même tués, même déchirés... »
Lire des extraits.
Climats a été publié en novembre 2015 aux éditions publie.net. Une deuxième édition, revue et corrigée, léger changement de titre, Climats, épopée, est parue en mai 2021 chez le même éditeur. Elle est accompagnée d’un CD, musique composée improvisée par Fred Wallich (saxo, électro-acoustique) et Philippe Saliceti (piano).
On peut commander en librairie ou directement chez l’éditeur.