Je croyais avoir écrit La Nasse pour les collègues, poètes qui n’accepteraient pas les préjugés du milieu (combien ? aucune idée), ou pour différentes sortes de penseurs et savants occupés des rapports de la poésie avec les politiques, etc. Une sorte de poèmes à lire attentivement, à sa table.
Erreur. C’était écrit pour la voix. C’est à Henri Segelstein que je dus cette découverte. Un cadeau de sa part, une lecture devant nombreux amis et connaissance, dans l’hospitalité de Brigitte Desouches.
Et c’était écrit pour tout un chacun. Émotion générale, réflexions, réponses. Je l’ai éprouvé partout depuis - en classe de première dans un lycée professionnel à Vincennes, dans la très petite librairie de Patricia Menay à Montmartre (entrez au 3 de la rue Ravignan), chez Philippe Osset, en compagnie des ingénieurs d’Écobilan et d’amis, etc.
L’expérience la plus approfondie et diverse, ce fut avec la mise en scène de Mariette Lancelevée, plus d’un an de travail et cinq représentations en 2005 et 2006.
Ici quelques traces internet de ces lectures et même un enregistrement complet.
- Le 7 octobre 2003, à l’invitation de Cassandre/Horschamp, à la maison des arts urbains Confluences. Une note de Philippe de Jonckheere.
- Le 15 mars 2009, à la ferme du château d’Alice et Jean-Clarence Lambert, à Dracy, avec Philippe Zunino.
- Le 9 mai 2009, lecture avec Philippe Zunino et David Legrand. Pour une présentation, c’est ici. Pour écouter l’enregistrement complet, c’est sur le site de Philippe Zunino.
Pour en savoir plus sur La Nasse et en lire des extraits : imagine3tigres.net, remue.net, nazioneindiana.