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Une Anthologie, La Nasse : d’un texte à l’autre

lundi 21 avril 2008, par Laurent Grisel (Date de rédaction antérieure : août 2002).

  J’ai achevé d’écrire La Nasse en mai 1994 ; je me demandais encore, à cette époque, comment je ferai pour donner sa forme définitive à Une Anthologie — texte achevé un an plus tard, en août 1995.
  C’est Une Anthologie qui a donné beaucoup de ses formes à La Nasse, qui lui a permis d’exister.
  La Nasse et Une Anthologie sont tous deux fondés sur le nombre cinq : 5 x 5 parties et d’autres choses que le lecteur trouvera en cours de route.
  J’ai traité dans La Nasse des questions qui ne sont pas abordées dans Une Anthologie — mais en me servant des idées et méthodes qui y sont développées.
  Par exemple, dans Une Anthologie, plusieurs questions d’esthétique sont considérées comme des subdivisions de la philosophie de la connaissance. Ce choix permet d’aborder de façon neuve, me semble-t-il, des questions classiques comme celle de savoir ce qu’est l’autoréférence (celle-ci définie comme un phénomène général, non intentionnel, on en donne les raisons, en déduit une typologie, etc.). J’ai étendu ce mode de raisonnement à La Nasse en considérant certaines questions esthétiques et politiques comme analogues au regard d’une position « réaliste » en théorie de la connaissance.
  J’éprouvais alors que des découvertes faites au cours de l’écriture d’Une Anthologie permettaient de penser, d’aller au-delà des autorisations délivrées par le sens commun. C’était un encouragement à trouver l’énergie de finir cette Anthologie. Et c’est un des objectifs de La Nasse que de donner le goût d’innover, de transmettre un peu de l’énergie et du courage qui permettent d’aller au-delà des lieux communs, surtout ceux qui se présentent avec les joues roses et d’un air pimpant.
  Autre analogie entre ces deux textes : la recherche d’un dispositif impliquant pour le lecteur, la démonstration que l’on peut créer un espace mental qui donnera au lecteur les appuis pour aller dans des directions nouvelles, imaginer d’autres possibles.
  Ou encore : un espace mental où les vieilles idées sont privées d’oxygène, de leur habituelle vraisemblance, de leur apparente nécessité — et où le continuel changement du monde apparaît, marche en avant qui modifie même ce qui a l’air de se répéter, même ces textes bouclés sur eux-mêmes.
  Ces deux textes sont tenus devant l’étrange beauté. Veulent se tenir en dehors des faux-fuyants, et des abus de pouvoir et simulacres qu’entraîne sa puissance.
  Comme La Nasse, Une Anthologie a été écrit pour être lu plusieurs fois.
  La première fois, on peut commencer Une Anthologie par le troisième chapitre (celui consacré à la vision nocturne de Monsieur Paul Faiveley).
  De même, si on a quelques difficultés à entrer dans la lecture de La Nasse on peut commencer par la quatrième partie (Sortir). Laquelle est en correspondance exacte avec le quatrième chapitre d’Une Anthologie (Le point d’astrakan).
  On peut aussi considérer que La Nasse est tout entier sorti du point d’astrakan, que ce poème se déploie dans les espaces ouverts par ce chapitre.
  Sortir et Le point d’astrakan. ont été repris tous deux sur remue.net à l’initiative et l’amitié de François Bon.


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