Les mâles se parlent entre eux.
Grands-pères et pères et oncles et cousins
– jusqu’aux petits-enfants qui vont
à quatre pattes –
se parlent entre eux. Ils n’ont pas besoin
des paroles des femmes.
Ils ont besoin de leurs silences de femmes,
de leurs gestes de femmes, de leurs attitudes
de femmes.
On déduit de leur solitude, ces hommes, qu’ils ignorent
les femmes. Mais c’est faux : les femmes
les connaissent.
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I maschi non sono senza donne