De François Boddaert, le 18 juin 2024, dans la chronique « À l’écoute : Au Marché de la Poésie 2024 » de En Attendant Nadeau : « un petit livre qui vaut largement des recueils plus épais tant par la densité de sa matière poétique (en gros, tous les enjeux du monde moderne !) que par la langue à la fois nerveuse et mélancolique qui porte assez à incandescence la rencontre d’un éclat de vie souligné (plus ou moins familier) avec le mystère de la poésie qui lui donne, pour un peu, une seconde chance… Et sous la fébrilité assez vibratoire des poèmes ne se cache pas une attention au monde : elle la porte. Quelque chose comme une compassion non élocutoire, un effort pour réparer la pâte humaine... »
De Pierre Drogi, le 30 avril 2024, sur Poesiebao : « C’est un livre doux et tendre. Un livre à emporter dans la poche pour traverser les rues, les fleuves, les épreuves. »
De Claude Vercey, le 27 avril 2024, sur le site de Décharge la revue : « Divers d’inspiration (...) les poèmes de Qui ne disent mot me semblent (...) converger vers un idéal social de fraternité : la solitude serait le prix à payer, à vouloir être le porte-parole de ceux qui ne disent mot, quitte par paradoxe de demeurer incompris de ceux-ci, pour lesquels malgré tout on s’avance dans la recherche, qu’on soit poète ou scientifique. »
De Jacques Josse, le 16 avril 2024 sur remue.net : « Qui ne disent mot, choix de poèmes courant sur quelques dizaines d’années, est construit dans le désordre de l’existence, au gré des affinités, dans la proximité des vivants et des disparus, sans jamais le moindre repli sur soi. C’est un livre qui va vers les autres, qui leur ouvre ses pages et qui vit / se nourrit de leur incomparable présence. »
De Georges Guillain, le 7 mars 2024, sur le site des Découvreurs : « ...cette anthologie d’une grande diversité (...) dresse pour nous le portrait en creux d’un homme solidaire qui venu du monde ouvrier considère la poésie non pas comme une pratique esthétique bourgeoise mais un travail d’émancipation ».